Dojo de Batelière

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 Le club Aiki Musibi au Dojo de Batelière est un lieu d’inspiration et de pratique dédié à l’aïkido. Nos installations modernes offrent l’environnement parfait pour explorer cet art martial sous la guidance attentive du Sensei Zoé. Que vous soyez débutant ou aïkidoka confirmé, notre dojo vous accueille dans une atmosphère bienveillante et stimulante.

Sensei Zoé : Guide Inspirant de l’Aïkido

 Notre Sensei, Zoé, incarne l’essence de l’aïkido avec son expertise, sa bienveillance et son engagement envers l’enseignement. Grâce à ses années de pratique et d’enseignement, elle inspire les élèves à atteindre l’harmonie et l’équilibre, aussi bien sur le tatami que dans leur vie quotidienne.

L’aïkido est un art martial japonais créé par Morihei Ueshiba

 Les débuts de l’aïkido au Japon remontent à Morihei Ueshiba, surnommé O sensei, en raison de sa maîtrise exceptionnelle des arts martiaux. Après avoir exploré diverses disciplines martiales et rencontré des influences marquantes, Ueshiba orienta sa pratique vers un art visant non pas à combattre ou vaincre, mais à éliminer la notion même d’ennemi.

 À l’âge de 17 ans, Ueshiba s’initia au jujutsu (Shinyo ryu) lors d’un séjour à Tokyo. Son parcours martial le conduisit ensuite à l’école Yagyu (probablement Shingan ryu) pendant son service militaire, puis à Hokkaido où il étudia le daito ryu jujutsu sous Sokaku Takeda. Après un retour à Tanabé, il s’installa à Ayabé pour rejoindre Onisaburo Deguchi au sein de la secte Otomo, établissant ainsi sa première école enseignant le daito ryu jujutsu.

Le premier dojo fondé par Maître Ueshiba en 1927 (rebaptisé aïkikai hombu dōjō) à Tokyo enseignait principalement le curriculum du daito ryu jujutsu de Takeda, ainsi que des techniques de kenjutsu et de jōjutsu adaptées à une approche plus « pacifique ». Au fil des années, Ueshiba renomma son style plusieurs fois, finalement adoptant le terme aïkidō en 1942.

Dans les années 1930, la popularité d’Ueshiba attira de nombreux hauts gradés d’autres écoles de budō. Cependant, sa proximité avec la secte Ōmoto-kyō le conduisit à s’en éloigner après son interdiction en 1935.

À cette époque, l’aïkido pratiqué par Ueshiba était étroitement lié au daito ryu, bien que certains suggèrent une influence chinoise. Jusque dans les années trente, son enseignement conserva l’appellation daito ryu. Cependant, certains de ses élèves perpétuèrent ce style, aujourd’hui connu sous le nom d’Aïkibudo.

En 1940, O sensei eut une révélation qui transforma sa vision de l’aïkido, passant d’un art martial ferme et parfois violent à une approche fluide et sans obstruction, le Takemusu Aïkido. En 1942, Ueshiba adopta officiellement le terme aïkidō pour son art et fonda un dōjō à Iwama, ainsi qu’un temple dédié à l’aïkido, marquant ainsi la naissance de l’aïkido tel que nous le connaissons aujourd’hui.